L’époque du fast est révolue. Après le fast food, la fast fashion, le fast learning… il est temps de passer au slow.
Mais attention : ralentir ne veut pas dire freiner. Il s’agit plutôt de prendre le temps d’analyser, de comprendre, de tester ses apprentissages et de se poser les bonnes questions pour apprendre mieux, durablement.
Le digital learning, entre innovation et empreinte carbone
Le digital learning offre des avantages indéniables : il permet de former massivement, de proposer des expériences innovantes et engageantes, tout en réduisant les coûts logistiques (déplacements, hébergement, indisponibilité opérationnelle…).
Mais derrière cette efficacité se cache une réalité souvent oubliée : le digital pollue.
Face à ce constat, une question s’impose :
Comment concilier performance du digital learning et sobriété numérique ?
Le numérique représente aujourd’hui près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre en constante augmentation.
Le nano-learning : apprendre moins, mais mieux
Le nano-learning consiste à proposer des capsules d’apprentissage très courtes, ciblées sur un objectif précis et immédiatement actionnable.
Une approche idéale pour les apprenants pressés… mais aussi pour la planète.
Contrairement à des modules longs et énergivores, le nano-learning permet de réduire considérablement la consommation de données, tout en maximisant la mémorisation grâce à des formats légers et efficaces.
Ses bénéfices sont multiples :
- Pertinence pédagogique : chaque capsule traite une seule compétence ou notion clé.
- Rapidité de production : moins de ressources mobilisées, moins de vidéos lourdes à héberger.
- Sobriété numérique : un format court, optimisé, et économe en bande passante.
- Engagement des apprenants : des formats dynamiques, ludiques et faciles à consommer.
Comment concevoir un dispositif de formation plus responsable ?
Adopter le nano-learning ne suffit pas : encore faut-il le concevoir dans une logique de digital learning responsable.
Voici quelques leviers concrets pour y parvenir :
- Adapter l’utilisation des médias et notamment de la vidéo : bloquer le visionnage en HD, privilégier l’audio et les illustrations statiques.
- Hiérarchiser l’information : se concentrer sur l’essentiel, éviter les contenus superflus.
- Favoriser le téléchargement plutôt que le streaming, pour réduire la consommation énergétique.
- Diffuser intelligemment : planifier les envois et mutualiser les données.
- Optimiser les formats : utiliser des fichiers légers (HTML5, SVG, MP3) et réduire les animations complexes.
- Accompagner les apprenants : sensibiliser aux bons gestes (Wi-Fi plutôt que 4G, entretien du matériel, etc.).
Imaginez un dispositif, vecteur de contenus avec une empreinte carbone faible, porteur d’informations précises et utiles, de feedbacks permettant à chacun d’appliquer et réellement développer de nouvelles compétences.
Vous le voyez ? Ce dispositif sera à votre image et résolument sur mesure !
Vers un digital learning à faible empreinte carbone ?
Imaginez un dispositif digital capable de transmettre des savoirs utiles, précis et immédiatement applicables, tout en limitant son impact environnemental.
Un dispositif léger, durable et sur mesure, pensé pour vos apprenants… et pour la planète.
C’est là que réside la véritable performance du digital learning responsable : former mieux, consommer moins, et donner plus de sens à l’apprentissage.
Le nano-learning n’est pas seulement une tendance : c’est une réponse concrète aux enjeux écologiques et pédagogiques d’aujourd’hui. En adoptant une approche plus sobre, plus ciblée et plus humaine, vous posez les bases d’un digital learning plus durable, à la fois performant et responsable.